L’histoire commence,vers l’an 1000 par la construction d’une forteresse à Chaumont sur Loire par Eudes 1er pour surveiller la frontière entre les comtés de Blois et d’Anjou.
La reine Catherine de Médicis achète Chaumont en 1550 et cède le château à Diane de Poitiers à la mort d'Henri II
En 1875, à l’âge de 17 ans, Marie-Charlotte-Constance Say, richissime héritière du sucrier Louis Say, tombe sous le charme du château et l’achète. Elle se marie la même année avec le prince Henri-Amédée de Broglie. Dès lors et pendant un demi-siècle, la fastueuse demeure devient le cadre de fêtes somptueuses rassemblant rois et reines de toute l’Europe.
Après de nombreux revers financiers, le domaine est cédé à l’état en 1938. Depuis 2007, le domaine de Chaumont-sur-Loire appartient à la Région Centre.
Des guides nous prennent en charge pour la découverte du château.
Des courageux s’attaquent à la manœuvre du pont-levis .
Puis vient la visite du château,
de la chapelle et des écuries qui servent de cadre à une exposition d’art(?) moderne.
Après ce passage dans l’histoire nous pouvons profiter du parc et en particulier visiter le FESTIVAL INTERNATIONAL DES JARDINS, manifestation renouvelée chaque année depuis 1992 .
Ensuite direction Chisseaux,où une gabare nous attend pour une navigation sur le Cher.
Le château de Chenonceau nous apparait dans toute sa beauté dans les derniers rayons du soleil.
Au retour, nous pouvons profiter du cor d’un sonneur solitaire près de la rivière.
Direction la centrale EDF de CHINON (qui en fait est celle d’Avoine).
Après toutes les formalités de contrôle pour l’entrée sur le site , un camarade gadzart nous confie à l’ingénieur responsable du démantèlement qui va nous présenter cette activité indispensable pour la fin de vie des centrales nucléaires.
L’EDF a choisi le démantèlement immédiat après l’arrêt des centrales ! C’est à dire que peut-être l’opération se terminera dans 25 ans quand toutes les filières de traitement seront trouvées.
Après cette conférence, nous visitons CHINON A 1 première centrale nucléaire française , mise en service en 1963 et arrêtée en 1973, Symbole avec sa boulle de 55 mètres de diamètre de l’usine atomique comme on disait à l’époque.
Sphère de confinement de 55 m de diamètre et salle de commande
Déjeuner à l’écho de Rabelais face aux vignes et proche de la forteresse.
Créée officiellement en 1937, la Société Coopérative Agricole de Vanniers de Villaines-les-Rochers, est le prolongement de la première Société des Vanniers, née le 15 novembre 1849 par la volonté de l’abbé Jean-Laurent CHICOISNE, prêtre-laboureur et l’appui financier du Comte de la Villarmois, noble de la région.
Jusqu’en 1970, le métier de vannier se perpétuait de père en fils. A partir de 1975, la Coopérative connait une évolution importante, et ouvre ses portes à des jeunes formés au métier de vannier et issus de toutes les régions de France. De 1975 à 1985, plus de 50 vanniers s’intègrent ainsi dans la coopérative et dans le village.
La matière première: l’osier.
L’osier est une variété de saule cultivée et récoltée chaque année. Plus de 200 variétés de saules poussent sur le sol français, mais seulement une dizaine d’entre elles sont utilisées en vannerie. L’osier affectionne les terrains situés à proximité des cours d’eau. En Indre-et-Loire, une trentaine d’hectares est consacrée à sa culture, en bordure de la Loire et de l’Indre, et dans les vallées de Villaines-les-Rochers.
Nous quittons la vannerie pour une autre découverte, une autre gourmandise: la poire tapée.
La matinée se poursuit à Saché où nous visitons le musée BALZAC.
Né à Tours en 1799, Honoré de Balzac devient parisien dès l'âge de 14 ans. De 1825 à 1848, le romancier fait une dizaine de séjours à Saché. Ce lieu constituait pour lui non seulement un refuge vis-à-vis de ses créanciers mais également un "monastère" dont il appréciait le calme pour écrire et se ressourcer. L’écrivain souffre dès les années 1830 de problèmes pulmonaires et cardiaques. Son médecin, le docteur Nacquart, lui ordonne alors régulièrement d’aller respirer l’air natal pour se remettre d’une activité parisienne trop intense. Les séjours de Balzac à Saché sont ainsi parfois ponctués de longues promenades dans les bois centenaires du domaine, de visites chez les châtelains des environs ou encore de parties de whist ou de tric-trac avec Jean Margonne, le propriétaire des lieux.
Le mix électrique français est composé à 75 % d’énergie nucléaire et à 15 % d’énergies renouvelables, soit à 90 % d’énergies non fossiles, non émettrices de CO2. L’énergie thermique, fossile et émettrice de CO2, représentant 10 % du mix.
La disponibilité des 58 réacteurs répartis sur 19 centrales standardisées, construites pour fonctionner au moins 40 ans, garantit une production d'électricité performante, sure, sans émission de gaz à effet de serre.
La centrale de CHINON
Puissance installée : 4 réacteurs de 900 MW chacun Production en 2011 : 25,8 milliards de kWh Travaillent sur site : 1830 agents EDF et salariés extérieurs permanents
Les 3 réacteurs CHINON A1 A2 A3 sont à l’arrêt, depuis 1973 pour CHINON A1.Ces réacteurs étaient de la filière UNGG (uranium naturel graphite gaz)
Nous avons visité le réacteur A1 –la Boulle-qui avait une puissance de 70 MW.
Les centrales françaises arrêtées
Le démantèlement des centrales
EDF a choisi le démantèlement immédiat de ses centrales en fin de vie.Immédiat veut déjà dire environ 25 ans et cela quand les filières de traitement existent. Ce n’est toujours pas le cas pour le graphite de la centrale de Chinon.
Parlons sûreté nucléaire et radioprotection : la durée de vie des centrales nucléaires
Patrick Rohart nous attend du côté d'Amboise les 3, 4, 5 et 6 juin.
Il promet de nous étonner en nous faisant découvrir quelques curiosités méconnues de la vallée de la Loire et de l'histoire de France. Nous lui faisons confiance.
Mercredi 3 juin (Château, râteau, bateau)
12h30-14h : Déjeuner (optionnel) d’accueil au restaurant de l’hôtel Novotel (à côté de l’Ibis Budget, où prise des chambres possible à partir de 15h)
12h30-14h : Déjeuner (optionnel) d’accueil au restaurant de l’hôtel Novotel (à côté de l’Ibis Budget, où prise des chambres possible à partir de 12h)
AMBOISE:
Ville et Cité de Caractère, Amboise abrite de véritables chefs d’œuvres de l’architecture : le Château Royal, édifié aux 15ème et 16ème siècles, le Château du Clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci et la célèbre Pagode de Chanteloup monument d’inspiration chinoise.
Petite commune touristique de 1100 habitants est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son bourg situé le long de la route principale sur 2 kilomètres est bordé d'un côté par la Loire, dernier fleuve sauvage, et de l'autre côté par le coteau surplombé du Domaine Régional qui comprend son château féodal du 15ème siècle ainsi que le festival des jardins.
Propriété de la Couronne, puis résidence royale, le château de Chenonceau, l'un des plus fameux châteaux de la Loire, est le témoignage d'un art vivre raffiné par sa conception originale, la richesse de ses collections, de son mobilier et de sa décoration, mais aussi par sa destinée, puisqu'il fut aimé, administré et protégé par des femmes hors du commun, qui ont marqué l'histoire.
Comme une apparition sur le Cher, avec son pont de cinq arches qui enjambe la rivière, le château de Chenonceau, si disputé, si prisé des reines et des rois, est un havre de paix et un témoignage étourdissant des charmes de la Touraine et de la Renaissance.
Accolé à ce bâtiment, le logis principal est constitué d'un corps de logis flanqué de tourelles d'angle, construit sur les puissantes assises de pierre de l'ancien moulin bordant naguère la rive droite.
Chinon, cité médiévale
Petite histoire de Chinon
Située au sud-ouest de la Touraine, aux confins de l’Anjou et du Poitou, la ville de Chinon est étendue le long de la Vienne, au pied d’un coteau calcaire dominé par la Forteresse
.
Au Moyen-Age, Chinon se développe particulièrement sous le règne d’Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, qui vient y séjourner régulièrement. Intégrée au domaine royal français en 1205, la ville connaît un nouvel essor au 15e siècle, pendant la guerre de Cent ans, lorsque Charles VII en fait une de ses résidences préférées : c’est ici qu’a lieu la première rencontre entre Jeanne d’Arc et le futur roi. Attirés par la présence de la cour, de nouveaux habitants affluent : la ville s’étend, les églises sont agrandies, de nombreuses demeures nobles et maisons à pans de bois sont construites.
Patrie du célèbre François Rabelais, Chinon n’est plus résidence royale à partir du 16e siècle, mais le patrimoine de la ville continue à s’enrichir d’hôtels particuliers jusqu’au 18e siècle. Après la Révolution, la ville se modernise, notamment à travers l’aménagement de ses quais, aujourd’hui agréable promenade ombragée.
La forteresse de Chinon
À la croisée de trois provinces : l’Anjou, le Poitou et la Touraine...
À la croisée de trois provinces : l’Anjou, le Poitou et la Touraine, l’éperon rocheux où se dresse la forteresse royale de Chinon est un site stratégique occupé dès l’Antiquité et convoité de tout temps.
La centrale nucléaire de Chinon
La centrale nucléaire de Chinonest située près de Chinon sur le territoire de la commune d'Avoine, en rive gauche de la Loire à 4 km de la confluence avec la Vienne, entre Saumur (25 km en aval) et Tours (50 km en amont. Environ 1 500 personnes travaillent dans cette centrale qui produit en moyenne 24 milliards de kilowattheures par an, soit environ 4% de la production électrique nationale.
Tours
Au cœur des grands châteaux, entre Loire et Cher, dans un site inscrit à l'Unesco, Tours bénéficie d'un cadre de vie exceptionnel. Ici, la Loire a façonné l’histoire, la culture, les paysages, le patrimoine. Autrefois capitale des Turons, puis ville de saint Martin, la ville devient au Moyen Age capitale du Royaume de France. De ce passé prestigieux, Tours conserve un patrimoine remarquable.
Balade à Tours
Poire Tapée à l'Ancienne
Depuis 1850 Rivarennes Quincay est la “Capitale de la Poire Tapée” A. Leroy 1867
Fabrication artisanale et traditionnelle, la Poire Tapée à l'Ancienne est le résultat d'une déshydratation longue et minutieuse. Dès le mois de septembre, les fours chauffés au bois sont prêts à accueillir les "pouères" (vieux parler tourangeau) préalablement épluchées et déposées sur des claies. Après plusieurs jours et nuits passés dans les fours, les poires devenues sèches, sont aplaties à l'aide d'une "platissoire", une à une et ensuite passées en chambre de chauffe avant le conditionnement définitif.
La Coopérative de Vannerie.
La Coopérative de Vannerie de Villaines compte 50 vanniers, 25 osiériculteurs vanniers cultivant leurs oseraies et assurant ainsi la maîtrise de la qualité et de l’approvisionnement en matière première ; enfin, 25 vanniers sont salariés et travaillent dans les ateliers mis à leur disposition.
Château de Nitray, à Athée-sur-Cher
Demeure de Ronsard, Prieuré Saint Cosme, La Riche (37)
Sur les bords de Loire aux portes de Tours, le prieuré de Saint-Cosme fondé à la fin du XIe siècle est la dernière demeure de Pierre de Ronsard, le “Prince des poètes” qui en fut prieur commendataire pendant vingt années jusqu’à sa mort en 1585.
Musée de Balzac Château de Saché (37)
Au cœur de la Touraine, le château de Saché est l'un des lieux d'inspiration privilégiés d'Honoré de Balzac. Né à Tours en 1799, l'auteur de la Comédie Humaine reste toute sa vie fidèle à sa région natale. De 1825 à 1848, il rend ainsi régulièrement visite à Jean Margonne, ami de ses parents, dans son château de Saché.
Balzac y trouve le silence et l'austérité qui, loin des turbulences de la vie parisienne et de ses soucis financiers, lui permettent de travailler de douze à seize heures par jour. Le Père Goriot, Louis Lambert, César Birotteau ou encore Illusions perdues sont en partie rédigés dans sa petite chambre du second étage. Saché sert également l'inspiration de Balzac qui situe son roman Le lys dans la vallée dans le cadre idyllique de la vallée de l'Indre .
Pour notre rencontre 2014, Jean LORAND et Roland LAINE nous ont préparé un programme de découverte de la Saintonge.
Nos retrouvailles se font à Brouage.
Brouagefait partie de la commune de Hiers-Brouage.
Les deux villages qui composent la commune sont riches d’histoires.
A l’origine, Hiers était l’une des nombreuses iles du golfe de Saintonge. Au fil des siècles, le golfe s’est comblé et Hiers est désormais un village paisible qui veille sur le marais.
Au XVI° siècle, le seigneur de la châtellenie de Hiers décide la construction d’un nouveau port pour le commerce du sel. C’est la création de Brouage, qui sera bientôt fortifiée par les meilleurs ingénieurs du royaume de France : Pierre de Conti d’Argencourt puis Vauban et Ferry.
Aujourd’hui, la mer s’est retirée, mais Brouage a réussi sa reconversion. Avec son rempart de plus de deux kilomètres de long, son port ostréicole, ses boutiques de créateurs et d’artisans d’art et ses nombreux édifices chargés d’histoire transformés en lieux d’expositions, elle reste une destination de promenade idéale pour toute la famille.
Nous nous retrouvons ce jeudi 22 mai à la porte royale de Brouage.
On a ici l’avantage d’être à l’abri !
Il faudra ensuite sortir les parapluies pour la visite du village.