Chants
Hymnes :
A la Fratern's
Que font ici ces titres de noblesse ?
Leurs faux éclats ne peuvent nous éblouir.
Ici, puissants, l'inégalité cesse,
Vieux privilèges, il vous faut tous périr.
Goûtons amis, ce bonheur qu'on méprise,
Car sachez bien qu'à l’École des Arts,
"Fraternité", c'est là notre devise,
C'est la devise de tous les vrais Gadz'Arts.(bis)
A Bacchus
Loin de ces murs de si triste mémoire,
Enivrons-nous en de joyeux festins !
Du dieu Bacchus, fêtons ici la gloire,
Et loin de nous les soucis, les chagrins
Censeurs, cessez votre morale austère
Car sachez bien qu'à l’École des Arts
Ce jus divin qui réjouit la terre
N'emplit jamais la coupe d'un Gadz'Arts.(bis)
A Cythère
A tes autels, petit Dieu de Cythère,
Nous nous plaisons à consacrer nos cœurs.
L’attrait brûlant des amours passagères
Trouve chez nous de brillantes faveurs.
Chaque fillette, en son âme ravie,
Se dit tout bas: "C'est l'élève des Arts."
Ah! oui, vraiment, qu'une fille est jolie
Sous les baisers amoureux d'un Gadz'Arts.(bis)
Chanson du Vin d'Anjou
Grouillez-vous passez la bouteille
De ce divin jus de la treille
Dont la tendre couleur
Déjà remplie d'ardeur
Dorée comme une blonde fille
Et claire comme sa voix gentille.
Nous garderons du vin d'Anjou
Si doux
Un Souvenir bien doux
(bis)
Au fin's du gouille en Boquette
Nous buvons une sale piquette
Dont la triste chimie
Assombrit notre vie
Déjà rempli d'ennuis Mais quand on vide dans nos verres
Ce kil's rempli de lumière.
Kil'sant de ce bon vin d'Anjou
Si doux
Gadz'Arts, réveillons-nous
(bis)
Dans les réunions Gadz'Ariques
Au Sol's vibrant de musique
Les promos assemblées
En joyeuses tablées
Rivalisant de gaieté
Ours, Bretons, Poitevins, Tourangeaux, Truffards
Oubliant peines et cafards
Kil'sant de ce bon vin d'Anjou
Si doux
S'amusant comme des fous
(bis)
Et lorsque plus tard dans la vie
Loin de la Boquette chérie
Nous kil'serons encore
De cette Ambroisie d'or
Dans d'étranges décors
Alors monterons de nos verres
Pour nous des Soüvenirs si chers
Du séjour au pays d'Angers
Si doux
Et si joyeux pour nous
(bis)
Dans Les Rues
Dans les rues que nous parcourons en monôme
Nous semons partout la joie et la gaité
Car bientôt se réveillant comme d'un long somme
Cent gadz'Arts vont retrouver la liberté.
Il est certain que ce n'est pas un rien
D'avoir passé trois ans dans ce lieu de tourments.
Ils s'en vont, ils s'en vont,
Ce n'est pas une illusion
En ce beau jour les Anciens, les conscrits
Célèbrent tous la délivrance,
De trois années c'est là le juste prix,
De tout Ancien c'est l'espérance.
La liberté viendra dans quelque temps
Bientôt à bout de leur tristesse
Les délivrés revoyant leur maitresse
Oublieront leur passé
Grisés par les baisers
Quant à nous qui défilons sous vos fenêtres
Châlonnais nous ne vous disons pas adieu
Dans trois mois vous nous verrez réapparaitre
Le front morne, le regard triste et l'air soucieux
Car à l'idée de se voir enfermés,
On voudrait,retourner toujours dans ses foyers
Aujourd'hui plus d'ennui,
Oublions tous nos soucis.
De cette exance nous aurons l'illusion,
Lorsque joyeux le cœur en fête,
Nous franchirons la portière du wagon
Pour retrouver un peu d'bien-être
Dans nos contrées alors pendant trois mois,
Oubliant notre vieille boite
A travers champs, à la lisière des bois
Revoyant les beaux jours,
Nous revivrons l'amour
A quoi sert, cette guirlande qui s'enroule
Dites-vous, braves gens qui nous regardez
Est-ce à fin de circuler parmi la foule
Ou dans le simple but de vous épater ?
Ce n'est ça, vraiment vous n'y êtes pas
Il faut être borné
Pour faire tant de chiqué
Attention, attention,
Voici la vraie solution
Ce cordelet caché sous les rameaux,
De Fraternité c'est l'emblème
Chaque Gad'Zarts forme l'un des anneaux
D'une chaine d'une longueur extrême
Chaque Promotion ne peut s'y distinguer
Partout la soudure est la même
Gardons intact cette continuité
Qu'on su nous conserver
Ceux qui vont nous quitter
Déclare d'Am's
Ah! Fallait-il que je vous visse
Pour que vous me séduisassiez
Et qu'à vos genoux je me misse
Pour que vous me repoussassiez
Fallait-il que je vous aimasse
Pour que vous me dédaignassiez
Et que pour vous je m'enflammasse
Pour que vous m'assassinassiez
Mademoiselle, quand l'on vous fit
On fit la beauté même
On fit celle que j'aime
Permettez que je vous fasse ici
Ce que l'on fit
Le jour où l'on vous fit.
Monôme de Plume Hebert
Chère Boquette que ton nom
Soit immortel dans notre histoire
Qu'il soit ennobli par la gloire
De nos vaillantes Promotions
Nous allons dans la vie sans que rien nous divise
Nous marchons tous unis et la main dans la main
Espoir et liberté, c'est là notre devise
Plus de cent promotions nous montrent le chemin
Le monôme se forme
Étincelant dans l'uniforme
Vous qui nous regardez passer
Nous savons bien tout ce que vous pensez
Nous aimons qu'on nous regarde
Défiler le coeur joyeux
Jolies filles prenez garde
Vous avez de trop beaux yeux
Les Gadz'Arts aiment que l'on chante
L'amour, le vin, la gaieté
Et si la vie les enchante
C'est quand le vin l'a chantée.
Le p'tit vin d'Anjou
Voilà nos amours
Et nous l'aimerons, nous l'aimerons sans cesse
Le p'tit vin d'Anjou
Voilà nos amours
Et nous l'aimerons, nous l'aimerons toujours.
Les Soüvenirs des jours de fête
Nous aimons les évoquer souvent
Quand nous voyons à notre tête
Nos fier drapeaux claquant au vent
Nous oublions là nos souffrances
Où sous le beau ciel de notre France
Nous allons en chantant.
Quand nous pensons à ce bon temps
Quand nous t'aurons quittée chère Boquette
Chacun de nous poursuivra son chemin
Mais nous aurons toujours le coeur en fête
En repensant aux copains
Et toi, l'emblème d'une grande famille
Nous t'aimerons toujours vieux clocheton
Toi dont l'ardoise sous le soleil brille
Clocheton, clocheton, clocheton
L'UAI
On a parlé de nous souvent,
On nous connait partout
Sur les terrains d'Anjou
Et nous allons très simplement
Vous dire maintenant
Ce que les Gadz'Arts sont vraiment.
A l'UAI, hier comme aujourd'hui,
La victoire est difficile;
Elle est quelques fois pénible.
Mais nos copains,
Toujours avec entrain,
Avec nous chanteront
Le plus joyeux de nos refrains.
Il faut que l'UAI
Aujourd'hui
Gagne la partie.
Refrain
Les gars de l'UAI
S'en vont chercher une victoire
Et s'ils perdent la partie
A leurs vainqueurs, ils s'en iront boire
Car les leçons que nous recevons
Restent gravées dans nos mémoires
Et c'est épatant:
Les jours suivants nous sommes triomphants.
Quand nous partons de bon matin
Nous quittons notre école
Notre sac sur l'épaule
Et nous chantons ce gai refrain
Qui sur tous les terrains
A fait connaître notre entrain
Et les Gadz'Arts
Vêtus de rouge et de noir
Sitôt que le match commence
Ont dans le coeur la confiance
Car aujourd'hui il faut que l'UAI
Puisse dire aux amis:
Nous avons gagné la partie.
Il faut que l'UAI
Aujourd'hui
Gagne la partie.
AVEC MA COUSINE LISON
1er Refrain
Avec ma cousine Lison
On a le sens de la raison
On va souvent derrière la cathédrale
Et là, comme on y voit que dalle
On se planque dans un coin noir
Histoire d'un peu s'émouvoir
On se fait des démangeaisons
Avec ma cousine Lison ...
Couplet 1
Nous sommes nés sur le même palier
Le même jour à la même heure
Aussi jugez si nous sommes liés
Par une amitié supérieure
Lison et moi, on s'aime tendrement
Mais comme elle est encore mineure
Chez ses parents, la nuit elle demeure
Et l'on se voit journellement.
Couplet 2
Tous les étés on va aux bains de mer
Et là, c'est une autre combine
Car pour ne pas se mettre à découvert
On prend chacun une cabine
Comme vous voyez, on prend des précautions
Et ces cabines, oh ! quelle veine
Comme elles sont, par hasard, mitoyennes
On s'fait des communications.
2ème Refrain
Avec ma cousine Lison
On a le sens de la raison
Et pendant qu'on se déshabille
On se dit des choses gentilles
Et quand on est déshabillés
Comme on est toujours outillés
On fait des trous dans les cloisons
Avec ma cousine Lison ...
Couplet 3
Tous les hivers, et par un froid de loup
Le long des quais on se faufile
Stoïquement elle encaisse les coups
Car quand on s'aime on s'assimile.
On n'a pas chaud dans les extrémités
Mais dans nos cœurs quand on s'explique
On en ressent la chaleur des tropiques
Et l'on s'croirait en plein été.